Le bilimbi a pour nom scientifique : « Averrho bilimbi L. » . Il appartient à la famille des ‹ Oxalidaceae ›, tout comme son cousin le carambolier « Averrhoa carambola » (voir fiche nº 30). D’ailleurs, il est parfois appelé carambolier cylindrique, mais plus communément, ‹ arbre à cornichons ›, pour ses fruits comestibles et acides qui ressemblent à des cornichons.
Origine
Asie (Indonésie et îles Moluques).
Habitat
Zones tropicales asiatiques où il pousse à l'état sauvage mais où il est aussi cultivé (Indonésie, Philippines, Sri Lanka, Bangladesh, Inde, Thaïlande, Australie - région du Queensland).
Introduit à la Jamaïque en 1793, depuis le Timor (île de l'archipel indonésien), il gagne alors le reste des Antilles puis le continent tropical américain et Hawaï.
Type
Arbre au tronc court et peu ramifié, mesurant de 5 à 10 m de haut.
Fleur
Presque toute l’année. Les fleurs, rouge sombre, poussent en bouquet sur le tronc et les vieilles branches.
Fructification
Presque toute l’année. Les fruits poussent par centaine sur un même arbre. Ils ressemblent à un petit cornichon. D’abord verts, ils prennent une coloration jaunâtre voire blanche à maturité puis tombent.
Fruit
Bilimbi.
fruit de 4 à 10 cm de long.
Le fruit est charnu, arrondi, marqué de cinq angles, divisé en cinq loges. D’abord vert, le fruit prend une coloration jaunâtre voire blanche à maturité, puis tombe.
Utilisations
La chair, verte et juteuse, contient de l’acide citrique. En Asie, le bilimbi se consomme cru « à la croque au sel ». Il se prépare aussi au vinaigre comme les cornichons ou en condiments (achards, pickles, rougail).
Cuit, il entre dans la préparation de curry et du « sinigang » (soupe épaisse type - stew - à base de tamarin), spécialité des Philippines, et dans la composition de sauces aigres-douces.
Aux Antilles, il s’utilise à la place du citron dans le blaff, le court bouillon, les sauces à base de crustacés (crabes, ouassous).
Mûr, il est utilisé pour réaliser de la confiture.
Le bilimbi, tout comme la ‹ carambole › (voir fiche nº 30) contient aussi, mais en proportion moindre, de l’acide oxalique qui a la propriété d’enlever la rouille des métaux et du linge et de faire briller les cuivres.